FGTB "UNE SEMAINE DE QUATRE JOURS POUR CELUI QUI LE SOUHAITE".
Mercredi 3 Septembre 2008 | (Belga)
La FGTB se rendra à la concertation sociale sur les conditions de salaire et de travail avec une série d'exigences sévères, notamment le droit pour le travailleur de prester ses heures de travail en quatre jours, rapporte mercredi la presse flamande.
Le syndicat souhaite que le pouvoir d'achat des travailleurs soit renforcé, entre autres en augmentant les salaires bruts, bien que, selon la Banque nationale et les employeurs, il n'y ait pas de possibilités à ce niveau-là.
Enfin, la FGTB estime que toute personne qui le souhaiterait devrait pouvoir prester ses 38 heures en une semaine de quatre jours sans perte de salaire.
Le président du syndicat, Rudy De Leeuw, veut au moins une hausse des minimum salariaux, une réduction des factures énergétiques, de plus grands pécules de vacances, un meilleur remboursement des trajets domicile-travail et le droit à la semaine de quatre jours pour chaque travailleur.
"Cela réduirait la densité de trafic et les besoins dans le secteur de la petite enfance.
La mesure faciliterait par ailleurs la combinaison travail, famille et loisirs", estime M. De Leeuw. (GFR)
Mais:
SEMAINE 4 JOURS: LES PATRONS S'ÉTRANGLENT.
Mercredi 3 Septembre 2008 |(Belga)
La proposition de la FGTB de pouvoir disposer pour les travailleurs d'une semaine de quatre jours a recueilli une volée de bois vert de la part des organisations patronales.
La FGTB a détaillé mercredi dans la presse flamande une série d'exigences en vue de la prochaine concertation sociale et notamment la possibilité pour toute personne de prester ses 38 heures de travail en quatre jours.
Il s'agit d'un "cauchemar, d'une vraie catastrophe", pour les PME, a indiqué Pieter Timmermans, de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB).
S'il devait être question d'une plus grande flexibilité pour l'employé, la FEB réclamerait alors une plus grande flexibilité pour le patron, afin de pouvoir organiser tout cela.
Pour les PME, la semaine de quatre jours serait en effet "une catastrophe d'un point de vue organisationnel" et "irréalisable", estime la FEB.
Même son de cloche à l'Union wallonne des entreprises (UWE) et à l'Union des Classes moyennes (UCM), interrogées par l'Agence BELGA. (NLE)
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